Le président américain George W. Bush s'est dit favorable
au financement fédéral de recherches sur les cellules souches embryonnaires avec
certaines limites, qu'il a exposées jeudi 9 août dans une allocution
télévisée. La réaction de l'évêque Joseph Fiorenza, président de la conférence
épiscopale américaine, rappelle que : "le marchandage qu'il a annoncé est
inacceptable: le gouvernement fédéral, pour la première fois dans l'histoire, va
soutenir des recherches reposant sur la destruction de certains êtres humains sans
défense, au bénéfice éventuel des autres".
Un embryologue italien, le Dr. Severino Antinori, a
annoncé qu´il avait l´intention de lancer la première tentative de clonage humain
avec l´aide de 200 femmes volontaires de différents pays. C´est ce qu´annonce le
"Sunday Times" dans son édition dominicale du 5 août. Le
journal anglais précise que le Dr. Antinori devrait annoncer jeudi 9 août
le lancement de son projet de clonage, devant l´Académie Nationale des Sciences
de Washington.
La décision de la Chambre des Représentants des
Etats-Unis d´interdire toute forme de clonage humain pourrait entraîner une
profonde révision de la pensée dans le monde scientifique en faveur la défense de la
vie humaine sous toutes ses formes. C´est ce qu´annonçait jeudi 2 août
"Radio Vatican", dans son édition italienne. "Ces derniers temps,
précisait Mgr Sgreccia, vice-président de l´Académie Pontificale pour la Vie, la
recherche a montré que pour l´utilisation de cellules souches, cellules qui peuvent se
reproduire, il n'est ni nécessaire ni opportun de construire des embryons. Et
d´ailleurs, les cellules souches qui se trouve chez la personne adulte sont plus valables
et plus sûres que celles qui proviennent d´embryons". Le parlement européen
s´est prononcé de la même manière que la Chambre des Représentants des
Etats-Unis, rappelle le vice-président de l´Académie Pontificale pour la Vie.
Le Comité des Droits de l´Homme des Nations Unies a
conclu vendredi 27 juillet sa 72e session de "conclusions et
recommendations" exigeant la légalisation de l´avortement au Guatemala. Selon
l´agence canadienne LSN, le Comité de l´ONU précise que le Guatemala "doit
garantir le droit à la vie des femmes enceintes qui décident d´interrompre leur
grossesse". En définitive, le Comité s´oppose à la Constitution du Guatemala
qui défend le droit à la vie de l´enfant à naître et qui a été approuvée par la
population du pays. Mercedes Arzú de Willson, ancienne représentante du Guatemala
aux Nations Unies a réagi. "L´Occident a tout enlevé à nos pays pauvres. La seule
chose qui nous reste ce sont nos enfants et notre foi. Et maintenant il veut nous enlever
notre foi et nos enfants", a-t-elle déclaré.
La sous-commission pour la Famille et la Défense de la
Vie de la Conférence Episcopale espagnole a dénoncé dans une note "le grand
silence" de la société espagnole et des institutions officielles concernant le
"syndrome post-avortement" qui affecte les femmes ayant subi un
avortement. Citant une étude de Mme Anne Speckhard, le Dr. Gómez Lavín a fait une liste
des problèmes de comportement les plus communs après un avortement. Selon cette étude,
61% des femmes ayant subi un avortement aurait augmenté leur consommation d´alcool, 65%
auraient des pensées suicidaires, 69% des problèmes sexuels, 77% une incapacité de
s´exprimer, 81% seraient victimes de pleurs fréquents.
Dans la matinée du lundi 23 juillet
2001, le pape Jean-Paul II a reçu, dans sa résidence d´été de Castel Gandolfo, M.
George Walker Bush, Président des Etats-Unis, accompagné de son épouse, d´une de ses
filles et de quelques personnalités. Au cours de l´audience, le Saint-Père a rappelé:
"Un [...] secteur dans lequel les choix politiques et moraux ont les
conséquences les plus importantes pour l´avenir de la civilisation est celui du respect
du plus fondamental des droits de l´homme, le droit à la vie lui-même.
L´expérience a déjà montré comment un tragique brouillage des consciences accompagne
l´attaque contre la vie humaine innocente dans le sein maternel, conduisant au compromis
et à l´acceptation d´autres maux tels que l´euthanasie, l´infanticide, et, plus
récemment, de propositions visant à la création d´embryons humains pour la recherche,
destinés à être détruits au cours du processus."
La Chambre des représentants des Etats-Unis a approuvé
mardi 31 juillet une loi interdisant le clonage humain, aussi bien à
des fins reproductives que scientifiques, par 265 voix pour et 162 voix contre. Un
vote avait eu lieu quelques minutes auparavant, rejetant la possibilité d´autoriser le
clonage de cellules humaines uniquement à des fins scientifiques (249 députés ont voté
pour le rejet et 178 contre). Ces deux décisions de la Chambre des représentants
viennent soutenir la demande du président américain, George W. Bush. Lundi dernier,
celui-ci a en effet exprimé son opposition "catégorique" au clonage d´êtres
humains, aussi bien pour la reproduction que pour la recherche.
Mercredi 1er août entre en vigueur une
loi controversée sur les unions homosexuelles, approuvée en décembre dernier par le
parlement allemand et confirmée le 18 juillet par la Cour Constitutionnelle qui a rejeté
le recours de quelques partis politiques. Selon la nouvelle loi, les couples du même sexe
pourront être enregistrés devant les autorités compétentes et jouir de certains droits
jusqu´ici réservés aux couples mixtes. Ils pourront notamment prendre le nom de la
personne avec laquelle ils vivent, hérité des biens de leur partenaire en cas de décès
de celui-ci et bénéficier de quelques autres privilèges économiques. Mgr Thomas Maria
Renz, évêque auxiliaire de Rottenburg-Stuttgar, réagit à cette nouvelle loi: "L´Eglise
allemande a toujours différentié clairement la sécurité civile de ces personnes et le
mariage, qui est un état exclusif, sanctionné par la Constitution allemande. La loi
fondamentale de l´Etat sanctionne le mariage entre l´homme et la femme dont
l´exclusivité a aujourd´hui été remise en question."
|