therese.jpg (41453 bytes)

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus

"L'Esprit de Dieu a permis à Thérèse de révéler directement aux hommes de notre temps la réalité fondamentale de l'Evangile" Jean-Paul II

 

 

Marie-Françoise-Thérèse Martin naît à Alençon le 2 janvier 1873, dernière d'une famille exceptionnellement chrétienne, puisqu'avant leur mariage, ses parents avaient envisagé la vie religieuse, et que les cinq filles qui survivront de leur neuf enfants seront religieuses.

Thérèse, qui est vive, espiègle, volontaire et facilement coléreuse, reçoit une éducation ferme et aimante, dans une ambiance familiale chaleureuse et joyeuse.

Mais sa mère meurt alors qu'elle n'a que 4 ans, et, sous le choc, elle devient timide et hypersensible. Elle se choisit sa soeur Pauline comme seconde maman. Leur père installe sa famille à Lisieux, dans la maison des Buissonnets, et il entoure particulièrement Thérèse de tendresse.

Lorsque celle-ci a 9 ans, nouveau choc: Pauline entre au Carmel. Thérèse prend alors conscience qu'elle-même est appelée à suivre cette voie. Mais l'année suivante, elle subit une grave maladie nerveuse. Elle en sera guérie par la Vierge, qu'elle voit lui sourire.

En 1884, lors de sa première communion, elle se donne à Dieu pour toujours. Sa soeur Marie entre au Carmel, et elle-même est prise d'une grave crise de scrupules, tandis que redouble son hypersensibilité.

C'est la nuit de Noël 1886 que le Seigneur lui donne une grâce de force qui la transforme complètement. Elle décide alors d'entrer au Carmel pour Noël 1887 et va, avec son père, jusqu'à Rome, en demander l'autorisation au pape Léon XIII. Finalement, c'est l'évêque de Bayeux, Monseigneur Hugonin, qui permet son entrée, le 9 avril 1888: elle a 15 ans et trois mois.

Dès les débuts de sa vie religieuse, Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Saint Face fait preuve d'une étonnante maturité, au milieu d'une vie en apparence toute simple où rien ne la distingue, mais qui est déjà marquée par la souffrance: maladie de son père, aridité intérieure, solitude spirituelle.

Sous la conduire de l'Esprit, elle découvre la "petite voie de la confiance et de l'amour", qui est l'abandon du petit enfant à l'Amour miséricordieux du Père. Et le 9 juin 1895, elle rédige son Acte d'offrande à l'Amour miséricordieux.

En 1896, elle se voit confier la responsabilité de la formation des novices, à qui, se révélant une remarquable pédagogue, elle enseigne sa petite voie d'enfance.

C 'est aussi l'époque où ses premières hémoptysies dévoilent la tuberculose dont elle souffre déjà depuis deux ans, et celle où elle entre dans une douloureuse nuit de la foi.

En 1897, elle s'alite définitivement. Après une longue et douloureuse agonie, elle meurt le 30 septembre, en disant: "Mon Dieu, je Vous aime".

Publiée un an après sa mort, l'Histoire d'une âme, composée des écrits qu'elle avait rédigés à la demande de ses supérieures, se répand avec une incroyable rapidité, et les miracles dus à son intercession se multiplient.

En 1925, Soeur Thérèse de l'Enfant-Jésus est canonisée par Pie XI. En 1927, elle est proclamée patronne des missions. En 1944, Pie XII en fait la patronne secondaire de la France et, en 1997, Jean-Paul II l'a proclamée Docteur de l'Eglise.

[Sursum Corda]