Toi seule peux comprendre, ô Marie !

O Marie
comme il te paraissait parfois étrange
cet enfant que Dieu t'avait confié !
Comme tu te sentais démunie,
souvent, devant ses attitudes, ses réflexions.

Tu l'observais, tu l'écoutais,
et tu gardais tout dans ton coeur,
bien au chaud,
pour le jour où la lumière se lèverait
et où tu comprendrais.

Toi seule peux comprendre, Marie,
combien je me sens démunie
devant l'étrange enfant
si différent,
que Dieu m'a confié.

Toi seule peux m'accompagner
chaque jour,
portant ma croix pas à pas
auprès de cet enfant
si faible humainement.

Toi seule peux comprendre
la joie que je pressens,
jaillissant de cette âme
livrée, abandonnée à l'Amour du Père.

O Marie, merci d'être là
et de nous bercer tous les deux
dans tes bras.

[Sursum Corda]